Comment gérer une réponse négative ?

Nous n’avons pas retenu votre candidature

Rares sont les personnes qui n’ont jamais entendu cette phrase à la suite d’un processus de recrutement.
C’est la règle, parmi tous les candidats seul un ou une obtiendra le poste. Il arrive qu’une entreprise recrute plusieurs personnes à la fois pour une même fonction, mais là encore il y aura forcément des déçus.

Comment doit-on considérer la réponse négative lors d’un processus de recrutement ?

Je souhaiterais démystifier la réponse négative, lui apporter un peu plus de transparence et de cohérence.
La façon dont nous allons présenter le processus de recrutement est ici assez schématique afin que nous puissions nous concentrer sur les causes de la réponse négative, aussi nous traiterons dans le détail d’autres aspects du recrutement plus tard.

Du côté candidat, on distingue deux cas de figure : ceux qui acceptent la réponse négative comme une étape dans leur recherche d’emploi, et ceux qui la considèrent comme un échec.

Il faut comprendre que lors d’une sélection professionnelle, on peut évaluer les candidats de deux façons différentes :

  • soit on évalue les candidats par rapport au poste,
  • soit on les évalue entre eux pour prendre le meilleur.

Comme nous venons de le dire, il n’y a très souvent qu’un seul poste en cours, on utilise donc les deux approches à la fois.

Dans le cas où vous êtes évalué uniquement par rapport à un poste, on va soumettre le candidat à une série d’épreuves dans le but de valider s’il atteint le minimum attendu dans chaque critère de recrutement.

Le résultat est alors assez simple : vous êtes capable de tenir ou le poste ou bien vous n’en êtes pas capable.

Si vous êtes évalué par rapport à d’autres candidats, cela peut être pour deux raisons principales.

La plus courante est que deux candidats ou plus présentent toutes les caractéristiques recherchées sur le poste aux niveaux requis pour permettre un bon exercice de la fonction.

Il arrive également que le recruteur ne soit simplement pas capable d’évaluer les candidats par rapport au poste, auquel cas il va sélectionner le meilleur selon ses critères. Ça n’est pas courant, mais ça arrive.

Si vous ne satisfaites pas les critères du poste, alors la réponse négative est assez simple à comprendre : vous n’avez pas les compétences requises pour ce poste, ou tout du moins vous ne disposez pas du niveau requis dans chacune de ces compétences.

Vous pouvez alors envisager de travailler sur ces compétences pour les développer, si cela est possible. Vous pouvez également essayer de réorienter votre recherche vers un poste qui vous conviendra d’avantage.
Cela nécessite justement d’obtenir des informations précises sur ce qui était en votre faveur lors du recrutement ce qui ne l’était pas.

Si l’on vous dit « vous avez fait un bon entretien, mais il y en a eu un meilleur que vous », pas de bol ?

J’ai connu des candidats qui étaient des éternels « numéro 2 ». Jusqu’à ce qu’ils obtiennent un poste. Souvent cette raison est invoquée pour ne pas donner de compte-rendu détaillé lors d’une réponse négative.

Pour autant, tout aussi bon que vous soyez vous pouvez encore améliorer vos entretiens de recrutement. Ce n’est certes pas le rôle d’un recruteur que de vous y aider, en revanche il est dans l’obligation déontologique de vous dire quels ont été les points forts et les points faibles de votre candidature.

Toutes les entreprises ne donnent pas de retour explicitant une réponse négative, nous verrons plus loin quelles peuvent être les raisons de cette pratique.

La réponse est inexplicable, le retour est flou…

Si l’on ne devait retenir qu’une règle, c’est celle-ci : si la réponse négative est inexplicable, c’est qu’elle est indéfendable ! Dans le meilleur des cas (et ça me fait mal d’utiliser cette formule), les critères du poste n’auront pas été suffisamment bien définis et le recrutement aura eu lieu « au feeling », auquel cas il est difficile de dire à un candidat « Non, avec vous, je ne le sens pas… ».

Mais la raison peut être tout autre. On pense bien sûr à l’exclusion sur des critères illégaux (âge, genre, ethnie, etc…) mais il arrive très souvent que les professionnels des RH et du recrutement se retrouvent eux-mêmes coincés sans pouvoir avouer pourquoi.

Peut-être un Manager a imposé un candidat « pistonné », ou bien l’entreprise connaît une difficulté financière et n’ose pas l’avouer de peur que cela s’ébruite… Il est bien difficile dans ces moments-là de connaître la raison, mais généralement si l’on demande la motivation de la réponse négative et qu’elle n’est pas claire, c’est que la décision elle-même ne l’est pas.

La mauvaise foi existe aussi chez les candidats

Certains recruteurs ont été « usés » par des candidats manquant de respect. Et cela arrive souvent que l’on tombe sur des candidats qui contestent une réponse négative même si elle est motivée.

En se mettant à la place du recruteur, chers lecteurs, vous pourrez sans doute imaginer à quel point cela est épuisant de devoir débattre sur une décision qui a été statuée alors que le professionnel des RH lui même a également des objectifs et d’autres processus de recrutement à mettre en place.

Alors oui, certains n’osent plus donner de réponse négative détaillée de peur de tomber sur un candidat « récalcitrant ». Heureusement, ce n’est pas le cas le plus commun, mais le recruteur et le candidat sont tous deux des hommes (ou des femmes) ayant chacun leur rôle.

Le recruteur a des devoirs envers le candidat, mais il ne faut pas oublier que cela est réciproque.

Réponse écrite ou orale ?

Sur ce point, on touche vraiment l’organisation de l’entreprise et aux méthodes du recruteur, et il n’y a pas vraiment de règle. Certaines entreprises donnent des réponses négative écrites aux candidats, peu importe à quelle étape du processus de recrutement le candidat a été écarté.

D’autres envoient des réponses écrites après le tri sur CV, mais donnent une réponse négative orale s’ils ont eu un contact direct avec vous, par exemple après au moins un premier entretien téléphonique.

Il faut noter que beaucoup d’entreprises reçoivent énormément de candidatures et ne peuvent pas apporter de réponse à chacune, notamment lors du tri sur CV.

Conseils aux candidats :

Demandez à un recruteur le détail de votre prestation lors du processus de recrutement ! Par contre, ne le contredisez pas, ne cherchez pas à revenir sur ce qui s’est passé lors d’un entretien ou d’une épreuve : la décision est prise et elle ne changera pas.

En revanche, si vous connaissez les points-clés qui font votre force et vos axes d’amélioration, vous n’en serez que meilleur la prochaine fois.

Si vous avez l’intime conviction que la réponse négative n’est pas justifiée, à quoi vous servira-t-il de la contester ? Je vais reformuler : vous êtes persuadé que cette entreprise ne recrute pas sur la base des compétences que vous estimez nécessaires dans votre fonction, et si l’on suit votre raisonnement cela signifie que l’entreprise doit être fourrée « d’erreurs de recrutement » qui n’ont rien à faire là. Donc pourquoi insisteriez-vous pour travailler chez eux ? Vous y seriez bien malheureux…

Bref, la question n’est pas de savoir si vous avez raison ou tort, tout ce que vous recherchez c’est de trouver un nouvel emploi, alors si vous êtes en désaccord dès le processus de recrutement, comment pouvez-vous imaginer y faire carrière ?

Concentrez-vous sur le positif, sur l’avenir, et adoptez toujours une démarche constructive.

Conseils aux recruteurs :

Donnez un feedback à vos candidats !

Vous avez tout à gagner à voir un candidat s’améliorer d’une part, et si ce n’est pas en quelques semaines que cela va se faire, j’ai très souvent vu des candidats être recrutés un à deux ans après leur premier contact avec une entreprise, pour peu qu’ils aient pu renforcer leurs compétences dans leur domaine.

Pensez à votre image !

Les candidats sont de plus en plus exigeants. Avec l’ère de l’Internet et de l’information à portée de main, il est extrêmement frustrant pour eux de se voir opposer une réponse négative qui ne soit pas motivée.

Après, on entend et on lit des choses terribles sur une entreprise, même si ce n’est pas représentatif de ses pratiques.

Sur un marché aussi tendu et face à la concurrence que s’opposent plusieurs sociétés d’un même secteur d’activité pour attirer les meilleurs candidats, personne ne peut se permettre de perdre un bon profil qui déclinerait une offre parce qu’il aurait eu de mauvais échos.

Si cette étape vous paraît trop chronophage, alors faites appel à un cabinet de conseil qui pourra vous apporter un soutien dans la gestion de vos candidatures.

Et vous, comment gérez-vous les réponses négatives ?

Pour être sûr de recevoir un maximum de réponses positives, pensez à bien préparer votre entretien.

15 thoughts on “Comment gérer une réponse négative ?

  • Bonjour, et merci pour ce billet en particulier, et pour votre blog en général.
    J’adhère complètement à vos « conseils aux candidats ».

    Pour répondre à votre question finale, je dirai « je gère plutôt bien ». Notamment parce que je suis dans une situation assez confortable pour le moment. Toujours sous contrat avec mon futur-ex employeur (mais sans avoir à lui fournir une contrepartie de travail), je ne suis pas encore dans la situation de pouvoir m’engager dès demain avec un nouvel employeur : ça aide à relativiser les refus. Je comprendrais que ça puisse être plus difficile après un an à pointer à Pôle-Emploi par exemple.

    Dans mon cas, il y a deux expériences récentes que je peux partager avec vous, et 2 résultats bien distincts :

    1. Ce matin, durant un suivi de candidature pour un poste de superviseur en centre d’appel, on m’a indiqué que je ne serai pas prioritaire parce que d’autres candidats avaient déjà une expérience significative sur le poste, et que ce critère était discriminant pour l’employeur final.

    Ce n’est pas agréable à entendre ( et je reste convaincu que je pourrai réussir au poste et qu’un recruteur aura tout intérêt à miser sur mes compétences et mon parcours à l’avenir ) mais c’est clair et justifié. L’envie et la marque-employeur restent intactes.

    2. Dans le même domaine d’activité, à la fin de l’été, j’avais identifié un gros recrutement de téléconseillers (plusieurs dizaines de postes) et avais anticipé un besoin en superviseurs.
    Ma candidature jouait donc sur les 2 tableaux.

    Résultat : ni l’un, ni l’autre. Trop qualifié pour le premier poste, et trop éloigné du profil-type pour le second. Mouais… j’avais plus de doutes sur la justification du refus et cela a été un peu plus frustrant sur le coup. Au final, c’est un acte manqué certes, mais c’était aussi un très bon entrainement (entretien collectif, entretien individuel, tests…) après 5 années dans le service actif. Pas de regrets donc.
    Juste un en fait et votre billet confirme mon sentiment : je n’ai pas osé demander comment j’avais réussi aux tests (langue française, logique, simulation au téléphone), ni sur le moment, ni après. Pas très malin donc… mais cela ne se reproduira pas si je décroche un job au prochain entretien… 😉

    A+
    Fabrice.

  • Trop qualifié tantot, pas assez le lendemain, il s’agit de la même, personne et probablement du même type de poste. On peut comprendre que ce genre de poncifs engendre à la longue un sentiment toxique à la longue chez des candidats en recherche d’emploi. D’autant que la valeur prédictive des tests de recrutement ne saurait se passer de l’appréciation humaniste du recruteur, pour autant que le client lui en ait laissé la latitude. A l’heure ou les RH 2.0 se focalisent sur l’autonomie et la responsabilité des agents de l’entreprise, la crispation sur des non dits n’est elle pas un non sens ? A quand la vraie transparence ? restera t elle une idéologie ?
    Bien à vous
    Christophe

  • Très intéressant. Rares semblent les entreprises à expliciter un refus. C’est surtout frustrant quand il s’agit d’un poste qu’on convoitait tout particulièrement et qu’on a passé sans problème l’entretien technique.

  • C’est en effet vraiment dommage qu’une entreprise ne donne pas les raisons.. Il pourrait y avoir un processus permettant de systématiser le feedback. Les entreprises font bien des entretiens annuels alors pourquoi ne pas évaluer les candidats et être honnête avec ?
    Ceci étant dit, il arrive que les candidats refusent ce feedback et le contredisent. C’est aussi pour ces raisons je pense que les entreprises hésitent à donner les raisons du refus. Il y a donc un effort à faire des deux côtés !!
    Nous avons lancé un site sur le salaire et bientôt une série d’articles sur la négociation lors de l’entretien d’embauche. Si vous souhaitez témoigner et partager votre expérience, ce sera avec plaisir !

  • Je préfère recevoir des réponses négatives que pas de réponses du tout. Je trouve que c’est encore plus frustrant car on ne sait pas forcément ce qui cloche. Si seulement certaines entreprises pouvaient lire votre article, cela faciliterait beaucoup le recrutement.

  • Bonjour,
    J’ai juste une petite question: peut-on profiter d’une réponse négative pour changer la donne et décrocher le poste??? «  » la décision est prise et elle ne changera pas » » est-ce toujours le cas?
    Avez-vous entendu ou lu des cas de candidats qui sont arrivés à inverser les choses?
    C’est particulier comme question, je sais, mais j’attends une réponse à une candidature pour aujourd’hui ou demain et souhaite mettre à profit ce dernier contact.
    Merci pour toute réponse.

    • Bonjour Marina,
      Merci pour votre question.
      J’ai du mal à croire qu’un recruteur puisse changer d’avis après vous avoir donné une réponse négative. La seule possibilité à mon sens serait le cas où un autre candidat vous aurait été préféré, mais où vous auriez quand même été considérée de peu pour le poste. Si le premier candidat venait à se désister, on pourrait vous reconsidérer.
      En revanche, si vous n’êtes plus la même candidate lorsque vous postulez une deuxième fois (par exemple, si vous avez des compétences supplémentaires, un meilleur niveau d’Anglais, etc…), vous pouvez avoir une chance d’être considérée de nouveau.
      Bien à vous,
      Jean-Marie

  • Bonjour,

    Article très intéressant, si vous souhaitez avoir un retour sur votre entretien, n’hésitez pas à terminer votre entretien en demandant au recruteur « que pensez-vous de ma candidature ? », cela vous permet d’avoir un premier retour. Et aussi si vous n’avez pas de réponse n’hésitez pas à rappeler le recruteur, cela montre aussi votre motivation.

  • Merci pour votre article.
    Le manque de réponses négatives, même après relance(s) téléphoniques, ou avec promesse de retour, est assez décourageant, démotivant. Je remercie toujours mon interlocuteur lorsqu’il me répond à la suite d’une candidature.
    En espérant que ça évolue… lorsque j’arrive à avoir une justification du refus, je n’ai que des compliments sur mon profil, CV et expérience avec une phrase que je qualifierai de « terrible » en conclusion « vous ne correspondez pas au poste, à ce que nous recherchons » et ça s’arrête là. Résultat, pas de piste d’amélioration en tant que candidate. Définitivement décourageant.

  • Merci infiniment pour ce sujet. J’ai souvent à l’issu d’entretiens,essuyé des réponses négatives motivées et non motivées. J’ai toujours eu le sentiment de n’être pas compétente à chaque réponse négative inexpliquée. Vous venez de m’aider à répondre aux questions que je me suis souvent posées.
    Je crois pour ma part que tout recruteur devrait expliquer le refus sans rentrer dans les détails et que tout candidat devrait accepter le verdict dans l’optique de s’améliorer lors des prochains entretiens.

  • Bonjour Jean-Marie,

    Tout d’abord je tiens à vous remercier pour cet article. Il éclaire quelque peu la dynamique de recrutement et surtout l’analyse d’une réponse négative à la suite d’un entretien.

    J’ai pour ma part passé, il y a deux semaines, un entretien pour un poste qui me tenait très à coeur et pour lequel je pense que mon profil est bon, mes compétences adaptées. Mais voilà je n’ai pas assez préparé cet entretien, je l’ai pris trop à la légère et je l’ai tout bonnement planté. Et pour cause, je n’ai pas su exprimer assez fermement ma motivation qui pourtant est indéniable. Et lorsque l’on m’a demandé de choisir un département (j’ai fait une candidature spontanée pour un même poste dans différents départements), alors même que mon choix était déterminé avant l’entretien, j’ai cru bon de faire preuve de souplesse et de leur dire que cela n’avait pas d’importance et que potentiellement tous me convenaient. Or, avec le recul je sais que ce fut une grossière erreur.
    Avec le recul je pense avoir identifié toutes les failles de cet entretien, les points sur lequel j’aurai dû exprimer mon opinion fermement plutôt que de tempérer mes propos. Il y a des fois où le recruteur m’a tendu des perches et ce n’est qu’après coup que j’ai réalisé où il voulait en venir en insistant sur tel point.
    Ma question est la suivante, sachant que mon profil leur a plût (après un court entretien téléphonique, j’ai été convoquée pour un entretien en personne dans l’entreprise et le recruteur en début d’entretien avait souligné que j’avais un très bon profil pour ce poste) est-il envisageable que dans quelques mois je refasse une candidature spontanée en expliquant que certes je n’ai pas su convaincre de ma motivation lors de ce premier entretien mais que je suis prête aujourd’hui, que j’ai évolué et surtout identifiés les erreurs que j’avais commise? En somme, leur demander de m’accorder une seconde chance…

    Je vous remercie par avance pour vos conseils,

    PS: Je tiens à préciser que lorsque j’ai contacté le recruteur pour avoir plus d’explications que « d’autres candidats disposent d’un profil plus adapté à ceux que nous recherchons actuellement » et surtout pour m’assurer que les failles que j’avais identifié étaient bien les bonnes, on m’a répondu que « l’entretien n’avait pas permis de démontrer que je disposais des capacités nécessaires pour ce poste », ce qui, au vu du déroulé de l’entretien, n’est pas du tout une surprise.

    • Bonjour Liliu,
      Merci pour votre témoignage.

      C’est tellement courant de sortir d’un entretien en se disant « voilà ce que j’aurais dû répondre ! »
      En situation de stress et d’évaluation, même une préparation intense ne garantit pas une prestation parfaite.

      Votre idée de relancer le recruteur en proposant à nouveau votre candidature dans plusieurs mois est bonne, et votre démarche est louable.
      Cependant (je me fais l’avocat du diable), il est beaucoup plus dur pour quelqu’un de sortir d’une case que d’y rentrer.
      Beaucoup de recruteurs considèrent que « si c’est mort une fois, c’est mort à jamais », a contrario du mail de rejet qu’ils vous envoient pour vous préciser qu’ils gardent bien votre candidature au chaud (on parle d’un CV qui prend la poussière au fond de leur ATS).
      J’ai même vu des recruteurs qui ne connaissaient pas un candidat le rejeter, parce qu’ils avaient trouvé une évaluation négative datant de plusieurs années dans leur logiciel de gestion de candidatures !

      Alors une fois qu’on a dit ça, soit on crucifie un recruteur en place publique, soit on accepte qu’il y a des bons et des moins bons partout, et on tente sa chance quand même.

      Mon conseil : n’attendez pas plusieurs mois pour envoyer un mail. Contactez le recruteur sur Linkedin ou Viadeo et invitez-le à rester en contact. De cette façon, vous pourrez chacun suivre l’activité professionnelle de l’autre, et il vous sera plus facile de trouver une occasion opportune pour le relancer.

      Bonne chance !
      Jean-Marie

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