Où l’on traite de confiance, de recrutement, et de chandeliers qui parlent.
En cette période de vacances scolaires, on se retrouve facilement devant un vieux Disney avec les enfants.
Avez-vous déjà vu à quel point la Belle et la Bête dépeint la question du recrutement corporate avec un réalisme impressionnant ?
Rappel de l’histoire : la Bête, ancien prince déchu qui pensait plus à lui-même et à l’image des choses qu’à ce qu’elles étaient réellement, ne pourra retrouver forme humaine que s’il convainc une femme de l’aimer.
On imagine facilement ici la Bête comme une entreprise qui a trop voulu soigner sa marque employeur de manière factice et immédiate au lieu de travailler sur la réalité de sa promesse, et la Belle comme le candidat qui est loin d’être un idiot.
C’est un peu comme une société qui inviterait des candidats à les rencontrer en l’échange de places de concert : ça a l’air sympa, mais ça sent quand même le traquenard. Et même si l’entreprise arrivait à créer un premier contact, le manque d’authenticité serait flagrant et trahirait toute possibilité de créer une relation de confiance.
Car si la Bête a besoin que l’on tombe amoureux d’elle, on ne force pas l’amour, il doit venir naturellement.
Comme on ne force pas un candidat à avoir envie de postuler dans une entreprise, il doit apprendre à l’apprécier. Le candidat ne viendra pas parce que vous avez maquillé votre château, il viendra parce qu’il sentira qu’au-delà de l’apparence première de votre entreprise, il aura senti qu’il pourra construire une relation de confiance durable dans le temps.
Il faut du temps, des preuves de bonne foi réelles, et peut-être qu’après plusieurs interactions l’entreprise sera capable de gagner la confiance des candidats.
Il faut aussi un gros travail des ambassadeurs. Vous savez, ces chandeliers qui parlent ? On croit qu’ils font partie des murs et que de les avoir là suffit à faire son effet. Mais non, il faut qu’il s’expriment ! Ce sont eux qui permettent aux deux parties de s’entendre et de se regarder sous un jour qui met chacun en valeur.
Sous ses airs de Bête féroce, l’entreprise apparaitra alors auprès de la Belle comme ce qu’elle attendait réellement, et son authenticité révélera la beauté de ce qu’elle a à offrir.
Et ils vivront heureux et auront plein de succès ensemble !! 😉
Promis, je ne vous parlerai pas du recruteur-Pinocchio dans mon prochain article !
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