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Comment recruter à distance ?

On se fait une conf call ? Attends je trouve plus la pieuvre… « Entendu au bureau »

Le recrutement à distance ou "remote" tend à se développer en France, plus souvent sous la contrainte des événements que par choix.

Entre les épreuves des grèves, des mouvements sociaux et bien entendu les conséquences de la pandémie, le télétravail a beaucoup progressé au sein de nos entreprises.


De force, certes, mais puisque les employeurs n’ont pas eu le choix que de permettre aux gens de travailler à distance, les recruteurs ont eux aussi dû s’adapter.


Alors peut-on maintenir l’activité de recrutement en travaillant à distance ?


Que vous recrutiez déjà à distance ou que vous ne soyez pas encore à l'aise avec, prenons 3 minutes pour voir comment cela


1/ Se passer de l’entretien face à face


Vous souhaitez minimiser les rendez-vous ?

Il faut démystifier l’entretien physique de recrutement.


Oui, si on doit travailler ensemble, on aura forcément envie à un moment de se rencontrer.

Pour autant, l’essentiel du processus de recrutement peut être réalisé à distance.

Pas possible, pensez-vous ?

Demandez-vous comment font tous les recruteurs qui travaillent essentiellement sur un périmètre international.


Lorsque l’on n’a pas le choix pour des raisons logistiques et matérielles, on est obligé de faire tout le process à distance.

Pour autant on se doit d’avoir le même niveau de certitude à la fin du process, et de fournir la même qualité d’expérience candidat à chaque personne interviewée.


Alors comment fait-on ?

On développe des méthodes d’entretien à distance qui sont efficaces, en structurant les entretiens, et en y intégrant des questions comportementales et de mise en situation, par exemple.

L’entretien à distance dérange, car il empêche de faire appel à son « feeling », c’est à dire de porter un jugement.

En fait, ça nous oblige à trouver des informations qui nous viennent moins naturellement que celles que l’on perçoit directement en présence d’un candidat.


Ce phénomène nous fait alors passer du « jugement » à « l’évaluation ».


Alors envisageriez-vous de recruter quelqu’un que vous n’aurez jamais rencontré ? Non ? Moi non plus, je vous avoue.

Mais pas pour des raisons d’évaluation, pour des raisons de contact humain, car au-delà des compétences : une fois que l’on a tout validé, on a quand même envie de savoir si l’on a envie de travailler avec le candidat et de passer nos journées avec elle ou lui, non ?


En revanche, il est tout à fait possible de délayer ce moment jusqu’à la toute fin du processus de recrutement, en faisant les entretiens à distance (par téléphone ou pas visioconférence), et de n’inviter à rencontrer que le ou les finalistes.

Et si jamais cela vous semblait incongru, dites-vous que des milliers de recruteurs qui travaillent sur une zone internationale font ainsi, et avec un grand succès.


Si jamais vous avez du mal à imaginer comment cela serait possible pour vous, contactez-moi et je vous donnerai des conseils adaptés à votre situation et process.

2/ Communiquer avec ses équipes


Bon, si tout le monde est chez soi, on fait comment ?

Impossible de se faire une bonne petite réunion improvisée !

On serait pourtant si bien dans cette salle aux néons flanchants et à la climatisation hasardeuse…


La bonne nouvelle, c’est que de nos jours, nous disposons de beaucoup d’outils pour permettre la communication.


La moins bonne nouvelle, c’est que l’usage de ces outils n’est pas naturel pour tout le monde, et qu’ils peuvent demander une période d’adaptation et de remise en question à certaines personnes.


Comment manager à distance ? Comment donner un feedback par écrit à un collaborateur ? Quelle information dois-je plutôt communiquer par téléphone, et pour quelle raison ferais-je mieux d’envoyer un email ?


Le vrai problème que l’on rencontre souvent dans les entreprises, ce n’est pas le manque de canaux, au contraire c’est l’infobésité !


On reçoit trop d’informations, par trop de canaux différents, et rien qu’en prendre connaissance et trier ce qui est réellement important peut représenter un temps de travail certain.


Alors lorsque l’on travaille à distance, le mieux est de fixer des règles avec son équipe, pour que tout le monde sache quel outil ou canal utiliser pour quelle raison.

En se mettant d’accord et en posant des règles simples sur le papier, vous éviterez la confusion et prioriserez plus facilement l’information qui parvient à chacun.


Certaines entreprises mettent d’ailleurs en oeuvre des chartes de bonnes pratiques à cet effet.


3/ Rester au courant


Le risque lorsque chacun travaille de chez soi, c’est de perdre de l’info.

Lorsque quelqu’un donne une info à la cantonade dans le bureau, tout le monde l’entend. Quand l’équipe est de taille importante, on peut vite oublier quelqu’un à qui l’info aurait pu être utile.


Alors est-ce que l’on doit envoyer toutes les infos par mail avec tout le monde en copie ? Non, surtout pas !

Si toutes les informations ont le même niveau de priorité, aucune n’est prioritaire !


Lorsqu’une équipe travaille à distance, l’une des meilleures pratiques est d’avoir un outil qui recense les échanges d’informations, et où chacun pourra s’il le souhaite se tenir informé des sujets communiqués.


Certaines sociétés possèdent des réseaux sociaux d’entreprises ou des outils de communication asynchrone (type Workplace ou Slack) à cet effet.


4/ Partager l’information par écrit, et la garder dans un endroit accessible


Vous devez appelez un candidat, mais votre collègue n’a pas enregistré son numéro de téléphone dans sa fiche ? Enfer et damnation, vous êtes en télétravail et votre collègue ne répond pas !


Bon, dans notre exemple précis, on ne saurait que trop vous conseiller d’être intransigeant quant à la bonne tenue de votre ATS.


Pour autant, le manque de disponibilité de l’information peut toucher n’importe qui sur de nombreux sujets.

Tenez à jour les bases de données.


Partagez un compte-rendu rapide des décisions prises à l’issue des réunions, avec les actions et deadlines de chacun sur les sujets évoqués.


5/ Conseil Bonus !


Et alors si vous rencontrez le candidat, mais que vous préférez ne pas lui serrer la main pour des raisons sanitaires ?

Vous souhaitez éviter le contact physique en entretien, mais vous êtes gêné ?

Oubliez la poignée de main, saluez à la japonaise ! Un mouvement de tête appuyé accompagnera votre « bonjour » de manière impeccable.


Vous n’envisagez pas de ne pas saluer vos candidats avec une poignée de main ?

Si vous vous sentez réellement pris entre l’obligation de politesse et la peur des microbes, saluez le candidat, installez-le confortablement dans la salle où l’entretien va avoir lieu, et allez vous laver les mains.

Ca va bien se passer.


En espérant que ces quelques conseils auront pu vous rassurer, on vous souhaite bien du courage dans cette période compliquée, et on reste disponibles depuis le bureau de WorkMeTender pour échanger !


A bientôt, Jean-Marie


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