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Guide de survie au deuxième entretien : 5 règles que tous les candidats doivent suivre

Quelle horreur de passer des entretiens. J’adore recruter, mais j’ai horreur d’être candidat, c’est trop difficile 😉

Et le plus dur, c’est ce deuxième entretien de recrutement. Quel est son but ? Va-t-on vous répéter les mêmes questions ? Petit guide de survie à l’entretien avec votre potentiel futur manager.


Vous avez rencontré un recruteur du service des Ressources Humaines, et l’entretien s’est bien passé. Maintenant il est temps de rencontrer le manager qui recrute pour son équipe. Les règles du jeu changent d’un entretien à l’autre, et la préparation est différente.

Voici quelques conseils pour vous assurer de réussir cet entretien :

1/ Si les mêmes questions tombent, vous devrez être innovant ET cohérent

Souvent, le manager va vous poser des questions auxquelles vous aurez déjà répondu lors du premier entretien, face aux RH. Et il aura sans doute eu accès au compte-rendu de cet entretien, donc il est très important que vous soyez fidèle au sens de votre première réponse.

Pour autant, on ne veut pas entendre dire deux fois la même chose, et vous êtes face à un interlocuteur qui a des attentes différentes. Vous devrez donc faire un effort de créativité pour apporter un complément d’information utile à votre première réponse. Après tout, c’est à ça que sert le deuxième entretien : à creuser !

2/ Montrez-vous sérieux, agréable, et donnez envie de travailler avec vous

Votre futur manager vous verra sans doute tous les jours, et collaborera avec vous de manière régulière. Avant même de savoir si vous avez les compétences qu’il recherche, il se posera la question de savoir s’il a envie de travailler avec vous.

Et oui, dans une semaine de travail on passe souvent plus de temps avec ses collaborateurs qu’avec sa famille, alors c’est important de bien s’entendre et de sentir que l’on peut vous faire confiance en tant que professionnel. Vous pouvez être la personne la plus compétente du monde, si vous n’êtes pas un « team player », vous ne donnerez pas envie de travailler avec vous.

3/ C’est votre futur boss que vous avez face à vous. Assurez-vous que ses méthodes managériales correspondent à vos attentes

Vous aussi, vous avez des attentes ! Tous les managers ne se ressemblent pas, alors vous avez le droit (et c’est même plus que recommandé) de poser des questions sur le fonctionnement de l’équipe, le type de management exercé, l’organisation globale, et les objectifs.

Un super job peut s’avérer très décevant si votre mode de travail ne correspond pas à celui de votre manager. Et ce sera à vous de vous adapter. Réfléchissez bien à ce que vous attendez de votre futur responsable, et préparez les questions qui vous permettront de mettre en avant les points qui sont importants pour vous.

4/ Mettez en avant vos capacités d’adaptation

Comme 99,99% des candidats, vous dites que vous avez de super capacités d’adaptation ? Et si vous sortiez du lot en montrant que c’est réellement le cas ? Montrez que vous avez compris les problématiques de l’entreprise que vous rencontrez en adaptant votre discours, sur la base des échanges que vous aurez eu lors de votre premier entretien. Faites savoir au manager que vous avez poussé vos recherches sur votre potentiel futur employeur entre temps, et posez des questions qui mettent en avant votre réflexion.

Vous vous plaignez que les entretiens successifs se ressemblent et vous ennuient ? Mais imaginez si on a le même candidat face à nous deux fois de suite !

5/ Soyez honnête et montrez que l’on peut vous faire confiance

Soyez clair sur votre valeur ajoutée à l’équipe telle que vous la percevez, et sur les lacunes ou les axes d’amélioration que vous percevez entre votre profil et le besoin de l’entreprise. Surtout ne vous survendez pas, on préfère les candidats honnêtes. Si vous tentez de cacher des manques, pour peu que le manager ne soit pas manchot, il s’en rendra compte rapidement et vous tiendra rigueur de lui avoir dissimulé la vérité. A l’inverse, si vous êtes transparent sur votre niveau réel de compétences mais que vous proposez un plan d’action rapide pour y pallier, cela montrera que vous êtes digne de confiance, que vous savez prendre du recul, et que vous avez déjà réfléchi et pondéré de manière sérieuse les efforts nécessaires à votre montée en compétence.

Bref, si vous êtes nul : DITES-LE !

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